Les troupes de l'Atlantique

Les années 1740

Une faille dans les troupes?

Sergent et simple soldat du régiment suisse de Karrer

Légende: Sergent et simple soldat du régiment suisse de Karrer

Bien qu'il manque habituellement de 30 à 40 soldats à la garnison de Louisbourg, elle atteindra le seuil maximal en 1741 avec 70 hommes pour chacune des huit Compagnies franches de la Marine, et 150 officiers et soldats pour le régiment de Karrer. Le grand nombre de pièces d'artillerie installées dans les fortifications nécessitera éventuellement un corps de spécialistes. En 1743, l'île Royale reçoit l'autorisation de former la première unité d'artillerie de l'histoire de l'armée coloniale française. Ce sera la Compagnie des canonniers-bombardiers, qui comptera d'abord 30 hommes.

En mai 1744, peu après le début de la guerre de Succession d'Autriche, ces troupes auront l'occasion de se faire valoir, après une longue période d'inaction, quand un détachement mixte de soldats français et suisses participera à la prise du port anglais de Canso, où servent quelques compagnies du 40e régiment. En août de la même année, ils tentent, mais assez mollement, de s'emparer d'Annapolis et sont repoussés par les Anglais.

Images additionnelles

Des hommes de la Compagnie des cannoniers-bombardiers du Canada mettent en place une pièce d'artillerie
Vue panoramique de Louisbourg en août 1744
Vue du port et de la ville de Louisbourg en août 1744