La révolte de Pontiac et l'invasion américaine

La guérilla sur les frontières américaines

Les Américains sur la défensive

Un soldat des rangers de Butler, 1778-1783

Légende: Un soldat des rangers de Butler, 1778-1783

Ces grands raids, sans parler de multiples petites expéditions menées parallèlement, secouent les Américains. George Washington ordonne au général John Sullivan de contre-attaquer. En 1779, à la tête de quelque 3 500 soldats, Sullivan dévaste les villages iroquois, causant des dommages considérables. Plus de 2 600 Iroquois sont contraints d'aller se réfugier à l'intérieur des murs du fort Niagara. Malgré cela, les Américains ne parviennent pas à neutraliser les forces britanniques et iroquoises. De nombreuses escarmouches éclatent, généralement coûteuses pour les Américains, et Sullivan n'ose pas attaquer Oswego ni le fort Niagara, quartier général de Butler et de Brant. Malgré la destruction des villages iroquois, les raids reprennent de plus belle l'année suivante, non seulement à partir de Niagara, mais aussi de Crown Point, par des détachements du régiment loyaliste de sir John Johnson. Le fort Stanwix est tellement harcelé par Butler et Brant que les Américains l'abandonnent en mai 1781. En 1781 et 1782, un détachement des Butler's Rangers parti de Detroit va même guerroyer jusque dans le Kentucky. Cependant, en 1781, plusieurs petits corps de Loyalistes ont été regroupés à Montréal en un bataillon de Loyal Rangers; avec l'aide d'un autre corps loyaliste, le King's Rangers, il effectue quelques expéditions de reconnaissance dans le Vermont. Durant tout le conflit, cette tactique de guérilla accule les Américains à la défensive, depuis le lac Champlain jusqu'à Detroit.

Images additionnelles

Un orateur indien lors d'une rencontre avec les officiers du ministère britannique des Affaires indiennes, vers 1780
Joseph Brant, ou Thayendanegea (1742-1807), en 1776