La Royal Navy, maîtresse des mers

Les volontaires de la rivière Rouge

Les Première nations, véritables maîtres des Plaines

La présence de troupes régulières en garnison dans l'Ouest canadien durant la première moitié du XIXe siècle se limite à ces cas d'exception. En réalité, le 49e parallèle, qui sert de frontière entre le Canada et les États-Unis jusqu'aux Rocheuses à compter de 1818, traverse de vastes étendues dont les véritables maîtres ne sont ni les Britanniques ni les Américains, mais les Amérindiens des Plaines. Ces fières nations nomades, dont les guerriers constituent des combattants redoutables et des cavaliers hors pair, se trouvent confrontées d'abord à l'avance imperturbable des soldats et des colons américains et s'y opposent. Mais elles ne semblent pas considérer comme menaçante la présence des hommes blancs qui occupent, plus au nord, les postes de la Compagnie de la baie d'Hudson, qui, visiblement ne cherchent qu'à commercer et non à coloniser. Par conséquent, les relations sont généralement harmonieuses de part et d'autre et point n'est besoin d'entretenir des troupes contre elles. Comme, d'autre part, la Royal Navy protège les accès de la Terre de Rupert par la mer, la sécurité de ce vaste domaine est assurée.