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Au milieu du 19e siècle, les actes de piraterie des Amérindiens sont sévèrement réprimés par la Marine royale britannique. Au cours de l'un de ces incidents, en 1864, des pirates massacrent l'équipage d'un navire marchand. Accueillie par une résistance armée, la Marine réduit huit villages en cendres.

Malgré les châtiments cruels infligés aux soldats britanniques, les mutineries sont très rares aux 18e et 19e siècles. Par contre, la désertion est un problème constant qui s'aggrave lorsque la fuite aux États-Unis devient plus facile au 19e siècle.

Au début des années 1840, les craintes de rébellion diminuent et on réduit la garnison en poste au Canada. Les unités canadiennes sont dissoutes, et la présence britannique décroît d'année en année. On met sur pied une unité de vétérans britanniques, le régiment des Royal Canadian Rifles, afin de prévenir les désertions vers les États-Unis.

À Halifax, les emotions du jour de la Victoire en Europe ainsi que les exigences sur cette petite ville côtière, sa population, ses ressources, et personnel militaire mena à des émeutes. Quelques émeutiers trouvèrent la mort et plusieurs entreprises furent endommagées. Les événements furent documentés dans les journaux.

Une flotte britannique atteint Québec la première, au printemps de 1760, mais la France a également envoyé un petit convoi de renforts qui est encerclé puis capturé par les Britanniques. Le moral est au plus bas au sein des troupes françaises de la Nouvelle-France, et les désertions se multiplient.

Après une trêve de 14 mois, en 1803, la guerre éclate de nouveau entre la Grande-Bretagne et la France. En Amérique du Nord, on lève des troupes, mais il s'agit cette fois-ci de régiments « territoriaux » pleinement intégrés à l'armée britannique et appelés à servir uniquement en Amérique du Nord.

Pendant les années 1850, la Marine royale britannique lance des expéditions punitives contres les Amérindiens qui tuent ou réduisent en esclavage des Européens. On tente de punir les individus coupables plutôt que les communautés, et toute résistance est écrasée violemment.

L'arrivée du Corps expéditionnaire canadien sur la plaine de Salisbury, en Angleterre, met rapidement à nu les faiblesses de l'équipement canadien et introduit les soldats canadiens aux rigueurs de la discipline militaire.

Après la défaite des patriotes à Saint-Eustache, en décembre 1837, les réguliers britanniques et les volontaires loyalistes pillent la ville et l'incendient. Dans les jours suivants, deux autres villes sont brûlées, et les volontaires indisciplinés pillent la campagne alentour.

Pour nombre de soldats britanniques, l'alcool est le seul moyen de s'évader d'une existence perpétuellement réglementée, aussi l'ivresse et l'alcoolisme sont-ils courants. Le célibat de 90 % des hommes entraîne son lot de prostitution et de maladies vénériennes.