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En 1756, la nomination d'un escroc, François Bigot, né au Canada, au poste d'intendant (et ministre des Finances en chef de la Nouvelle-France) ne fait qu'empirer la situation. La corruption et le vol qu'il tolère entraînent une inflation galopante en Nouvelle-France, ce qui appauvrit nombre d'officiers, notamment parmi les métropolitains dépourvus de revenus locaux.

En 1806, l'évolution de la situation en Europe rend l'accès au Canada vital pour la survie de la Grande-Bretagne. L'empereur Napoléon bloque l'accès à la mer Baltique, source traditionnelle du bois d'oeuvre qui sert à la construction des navires de la Marine royale britannique. Le Canada constitue donc la seule autre source de remplacement pour assurer la domination britannique sur les mers.

Les Indiens des Plaines sont encore les maîtres des Prairies pendant la première moitié du 19e siècle. Nations nomades, guerriers redoutables et cavaliers émérites, ils luttent contre la progression des colons américains. En revanche, leurs relations avec les négociants de la Compagnie de la Baie d'Hudson sont relativement harmonieuses.

La Grande-Bretagne et la France avaient besoin de bons marins pour protéger leurs côtes, leurs flottes de pêche et leurs colonies. La France fut au sommet de son pouvoir naval dans les années 1690, quand elle dominait les côtes de l'Angleterre. Défaite en 1692, la qualité et la force de la marine française déclinèrent.

Au 18e siècle, la France ne conserve qu'une poignée d'hommes dans ses vastes possessions d'Amérique du Nord pour deux raisons. D'une part, les terres sont en grande partie assujetties aux traités commerciaux conclus avec les Amérindiens, et d'autre part, les tactiques employées unissent les méthodes autochtones au sens de l'organisation et à la discipline européennes.

Au 18e siècle, la côte Pacifique nord-ouest abrite plusieurs nations amérindiennes, dont les Tlingits, les Haïdas, les Tsimshians, les Nootkas et les Salishs. De culture axée sur la mer, ce sont d'excellents marins et pêcheurs qui puisent leurs ressources dans l'océan.

Quand le roi de France Louis XIV atteignit sa majorité, il amorça de grandes réformes en France. Une des mesures qui s'imposa fut de briser le monopole des compagnies de commerce.

Au début des années 1840, les craintes de rébellion diminuent et on réduit la garnison en poste au Canada. Les unités canadiennes sont dissoutes, et la présence britannique décroît d'année en année. On met sur pied une unité de vétérans britanniques, le régiment des Royal Canadian Rifles, afin de prévenir les désertions vers les États-Unis.

La stratégie française en Acadie et à Terre-Neuve était de contrôler l'accès au fleuve Saint-Laurent. La Pendant le 17e et 18e siècle, la compétition avec l'Angleterre et ses colonies américaines mena à la fortification de cette région.

En 1782, dans le cadre d'une stratégie de raids contre les colonies britanniques, les Français montent une expédition de trois navires de guerre commandée par le comte de La Pérouse (futur grand explorateur du Pacifique) dans la baie d'Hudson.