En apprenant qu’ils sont en guerre en 1914, peu de Canadiens auraient pu prédire que leur pays allait devenir un participant majeur dans le pire des conflits répertoriés jusque-là duquel découleraient des tensions politiques et sociales énormes au Canada. Aussitôt passées les explosions de patriotisme d’août 1914, l’appui à la participation à la guerre chez les Canadiens français décline. Suspicion et même hostilité envers l’Empire britannique ont toujours existé parmi eux. Malgré leur sympathie naturelle pour la France, alliée de la Grande-Bretagne, peu de Canadiens français sont prêts à risquer leur vie pour elle.