Il semblait peu probable que la colonie britannique de Hong Kong, sur l'océan Pacifique, défendue uniquement par quatre bataillons au début de la guerre, puisse tenir face aux Japonais s'ils décidaient de lancer une attaque sérieuse. Toutefois, les chefs militaires à Londres se persuadèrent qu'il était possible d'effrayer les Japonais par une démonstration de force. Ils demandèrent alors l'aide du Canada. Le premier ministre Mackenzie King, mettant de côté son habituelle prudence, accepta. Le Royal Rifles of Canada et le Winnipeg Grenadiers furent affectés à cette tâche par les chefs de l'armée.