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En avril 1940, la guerre en Europe prend une tournure inquiétante. Le 22 juin, 1940, la France capitule, et la Grande-Bretagne et ses dominions restent seuls devant le redoutable ennemi. Bien que la Grande-Bretagne parvienne à conjurer l'invasion planifiée par Hitler, elle demeure assiégée. Londres et les ports de la Manche sont bombardés sans merci, et les sous-marins utilisent leurs nouvelles bases en France, attaquant les convois et les navires faisant route en solitaire avec aise.

Au XIXe siècle, les relations Canada-É.-U. passent de l'animosité à la coopération. Avant la Deuxième Guerre mondiale et au début de celle-ci, tant le Canada que les É.-U. déclarent publiquement qu'ils s'opposent activement à ce qu'un des pays attaque l'autre. Lorsqu'apparaît la menace aérienne soviétique pour le continent nord-américain, les deux pays coopèrent pour créer conjointement des réseaux de radar habités (les réseaux DEW et Pinetree, et la Ligne du Centre du Canada).

La période de la Guerre Froide a apporté un changement dans la dynamique de l'ordre mondial et le rôle des Forces canadiennes des renseignements s'est développé et a évolué d'une façon significative afin de s'adapter aux divers nouveaux défis.

La dissolution du communisme mondiale, débutée en 1989, indiquait une ère où les Nations Unies agiraient en tant que le plus grand arbitraire mondial des conflits internationaux. Les opérations des forces du maintien de la paix continuèrent à être une préocuppation majeure des Forces armées canadiennes. Le rôle de l'observation militaire dépendait des signaux de renseignements efficaces, dont le Canada fut un chef de file.

RADAR, qui devenait une des technologies militaires décisive durant la Deuxième guerre mondiale a été utilisé par les services canadien dès 1939. Le Canada a obtenu rapidement la réputation de chef de file par son rafinement, son utilité ainsi que sa conception. Les spécialistes canadiens ont entraînés des troupes étrangères la façon d'utiliser le radar dans les pays, du Panama jusqu'en Australie.

Les dirigeants conviennent que la défaite de l’Allemagne est la priorité des alliés. Le Canada concentre d'abord son effort de renseignement des transmissions, en mobilisant des signaleurs, en se fiant aux alliés à s'entraîner avec les Australiens qui sont les experts reconnus du renseignement des transmissions à ce moment. Un tableau démontre le Code Katakana, un des systèmes d'écriture phonétique japonais, est inclus dans cette source.