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La Grande-Bretagne et la France avaient besoin de bons marins pour protéger leurs côtes, leurs flottes de pêche et leurs colonies. La France fut au sommet de son pouvoir naval dans les années 1690, quand elle dominait les côtes de l'Angleterre. Défaite en 1692, la qualité et la force de la marine française déclinèrent.

Quand le roi de France Louis XIV atteignit sa majorité, il amorça de grandes réformes en France. Une des mesures qui s'imposa fut de briser le monopole des compagnies de commerce.

La stratégie française en Acadie et à Terre-Neuve était de contrôler l'accès au fleuve Saint-Laurent. La Pendant le 17e et 18e siècle, la compétition avec l'Angleterre et ses colonies américaines mena à la fortification de cette région.

En septembre 1666, après des mois d'escarmouches et de tentatives de pourparlers de paix, le Marquis de Tracy mena une deuxième grande expédition sur le territoire Iroquois. Même si les Iroquois ne purent être capturés, leurs villages et leurs récoltes furent brûlés. Faisant face à la famine et à la concurrence du marché de la fourrure, les chefs iroquois signent un traité de paix afin de leur donner la chance de refaire leurs forces.

Les soldats des premières expéditions travaillaient pour des commerces privés et non pas pour l'État. Plusieurs étaient des anciens combattants des guerres d'Europe ou des hommes à la recherche de terres ou d'or.

Par la fin du 17e siècle, Montréal remplaca Québec comme centre militaire du Canada. Au coeur d'un réseau de voies d'eau, Montréal devient le pivot stratégique pour l'expansion militaire vers l'ouest et le sud. Des forts furent construits sur les Grands Lacs pour protéger les intérêts français.

Les campagnes du Régiment de Carignan-Salières donna à la colonie de la Nouvelle-France une chance de s'établir sans craindre les attaques iroquoises. Les colons commencèrent à se livrer à un commerce de fourrure prospère avec les Ottawas, les Ojibwas et les Algonquins.

En dehors de la vallée du St-Laurent, dans les forts plus loins, les locaux d'habitation des soldats pouvaient être très rudimentaires. La situation s'améliora avec les années, notamment dans les plus grand forts construits au 18e siècle.

La presque totalité des effectifs du gouverneur général de la Nouvelle-France étaient des militaires ce qui démontre comment le caractère militaire était solide dans la colonie. Le seul officier d'administration était l'Intendant, qui avait la responsabilité des finances, une tâche très importante.

Les compagnie privées qui achetaient les monopoles en Nouvelle-France engageaient leur propres soldats. Ces hommes étaient peu nombreux mais très importants pour l'administration de la colonie.