Passerelle pour l'histoire militaire canadienne
Type de Ressource > Document
Sujet > Soldats, guerriers et leaders > Population
Organisation > Défense Nationale
Date > 1900
En raison des combats qu'il livre sur la Côte d'Azur à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l'officier canadien Ralph Wilson Becket gagne la Silver Star américaine, tout comme le Sergent Thomas Price, le plus décoré des soldats autochtones canadiens.
Site: Défense Nationale
Introduction par W.A.B. Douglas, Directeur - Service historique, Président du Comité directeur. Comprend du texte en anglais, français, allemand, espagnol, italien, portugais, russe et qrec.
Il faudra deux ministres de la Défense, Paul Hellyer et Leo Cadieux, et le Chef d'état-major des Forces armées, le Général Jean V. Allard, pour mettre en branle un véritable changement dans les forces armées du Canada. Malgré les progrès dans les domaines de l'enseignement et de l'instruction ainsi que le nombre d'unités francophones, le problème de l'intégration de deux langues officielles dans les opérations militaires n'est toujours pas réglé.
Le présent ouvrage sur l’histoire des peuples autochtones et de leur contribution au riche patrimoine militaire canadien est le dernier d’une série rédigée par la Direction – Histoire et patrimoine en vue de rappeler une expérience militaire exceptionnelle. Auteurs : P. Whitney Lackenbauer, Ph.D., R. Scott Sheffield, Ph.D., John Moses, Maxime Gohier
Après la guerre, les Canadiens français perçoivent les forces armées comme une institution anglaise, et on fait peu d'efforts pour permettre l'utilisation du français dans l'enseignement, l'instruction ou la vie quotidienne.
Bien que des Canadiens français servent dans les trois services au cours de la Deuxième Guerre mondiale, seule l'Armée de terre s'efforce de les intégrer dans des unités de langue française. Les Forces canadiennes demeurent anglaises pour ce qui est de la langue et de l'attitude, et elles auraient beaucoup de mal à savoir que faire avec un grand nombre de conscrits francophones.
Comme la Force d'outre-mer du Canada comprend au départ surtout des volontaires, les lourdes pertes subies en Europe créent une crise du recrutement au Canada. Le gouvernement gagne le référendum tenu en 1942 au sujet d'une possible circonscription, mais les Canadiens français font clairement connaître leur opposition. En novembre 1944, la décision d'envoyer de petits nombres de conscrits outre-mer a des répercussions politiques au Canada.
Les Canadiens français ne sont pas totalement écartés de l'armée pendant la deuxième moitié du 19e siècle. Si on lève des unités de volontaires francophones, on refuse toutefois d'accéder à leur souhait de porter des uniformes inspirés des tendances françaises. Le modèle britannique s'impose dans tout le pays.
De nombreux facteurs influent sur l'opposition et le soutien interne à la Première Guerre mondiale au sein du Canada, surtout entre les deux communautés fondatrices.
Oscar Pelletier sert de nouveau durant la Première Guerre mondiale, au côté de membres de sa famille.