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À la conférence des colonies de 1897, le Dominion du Canada et les autres colonies dotées d'un gouvernement autonome se voient offrir un nouveau partenariat au sein de l'Empire, que le premier ministre canadien, Sir Wildfrid Laurier, accepte avec réserves. La normalisation de toutes les armées de l'Empire suivant le modèle britannique est une des conséquences militaires de la conférence.

En 1871, les troupes de l'armée britannique se retirent définitivement du Canada, et le Canada entreprend certains efforts pour se défendre contre les menaces à la fois interne (violence intérieure) et externe (invasion américaine).

Après la Confédération, les Canadiens finirent par se voir à la fois comme faisant partie et comme distincts de la culture impériale britannique.

Dirigé par les Blancs, l'armée du Canada fait preuve de discrimination envers les minorités visibles. Elle décourage les Autochtones, les Noirs et les Japonais de se joindre à la « guerre du Blanc ». Après la levée des restrictions lors de la crise des effectifs en 1917, les membres de ces communautés sont réticents à se porter volontaires. Seuls 5 100 membres des minorités visibles se portent volontaires pour servir dans l'armée durant la guerre.